• ENTRETIEN FICTIF À PÔLE EMPLOI !!!

    Marre de la Magouille et du Mépris !
    Marre des manip' pour nous culpabiliser et nous faire accepter n'importe quoi !


        Police Emploi qui joue aux Ripoux, ça passe par... L'entretien fictif !
        C'est une pratique tendancieuse et méprisante pas si exceptionnelle, qui s'ajoute bien souvent à d'autres vexations, blocages, menaces, etc. et qui sent à plein nez la radiation...

    Nous protestons contre le traitement que nous réserve Pôle Emploi, aussi bien dans la façon dont se déroule l'accompagnement à la recherche d'emploi que dans la mise en oeuvre de l'indemnisation.

    Le collectif-précaires est intervenu au Pôle Emploi de Joué-Lès-Tours mercredi dernier (26/05/10).
    Le tract ci-dessous que l'on a distribué en explique les nombreuses raisons.

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  • En avant vers la grève des chômeurs :
    Le 3 mai à Tours, les institutions se ferment mais les précaires sont là !

    Pour nous rencontrer


     Ce lundi 3 mai, plusieurs villes de France et Belgique ont vu des chômeurs et précaires occuper ensemble des espaces (places, Cafs, Poles Emploi, ...) pour se retrouver et inviter à la grève des chômeurs et précaires. À Paris notamment, le site national de Pôle Emploi a été occupé par une centaine de personnes qui ont pu y tenir une assemblée malgré la pression policière. À Tours, sur le site de Champ Girault, nous étions une petite dizaine à être venus pour échanger et populariser l'appel à la Grève des Chômeurs et Précaires.

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  • LE COLLECTIF-PRÉCAIRES DE TOURS SE JOINT À L'APPEL POUR LA GRÈVE DES CHÔMEURS ET PRÉCAIRES, et invite à se retrouver LUNDI 3 MAI sur le site administratif Champ Girault à partir de 11H30 (voir plus bas la fin de tract).

    Nous porterons aussi l'appel pour la grève des chômeurs et précaires lors de la manif tourangelle du 1er mai.

    APPEL DU 3 MAI

    Il y a 30 ans déjà, Coluche disait : " A la télé ils disent tous les jours: « Y a trois millions de personnes qui veulent du travail ». C'est pas vrai: de l'argent leur suffirait ! "

    On pourrait exiger aujourd'hui " la thune et la paix ! ". Pure provoc' de feignasse ? Pas si sûr...

    Dans un contexte de "crise économique" (rengaine de 30 ans), quand on parle de chômeurs c'est en réalité :
    → l'explosion du chômage : 2 millions 700 000 chômeurs officiels, près de 6 millions déclarés.
    2/3 des offres de Pôle Emploi sont des emplois précaires, et moins de 200 000 offres sont proposées sur le site en ligne.
    → des cotisations dont on voit peu la couleur quand on en a besoin, sans cesse dégrêvées pour les patrons et augmentées pour les salariés.
    → le fonctionnement inhumain de Pôle Emploi (et pas que) : plate forme téléphonique 3949 déshumanisée, démarches kafkaïennes, retards de paiement, perte de dossiers…
    → une politique de radiation et de contrôle des chômeurs : suivi mensuel obligatoire oppressant et stérile, obligation d’obéir au doigt et à l’œil aux prescriptions de Pôle Emploi et à ses sous-traitants.

     Pendant ce temps, les patrons et actionnaires continuent de faire leur beurre ici ou ailleurs, profitant de notre précarité. Pendant ce temps les politiques n'ont pas de compte à rendre, eux, sur leur train de vie de possesseurs de Rolex. Pendant ce temps on renfloue les banques avec de l’argent public (notre argent), on subventionne des entreprises sans quasiment aucune exigence... Car si la crise est là, le gâteau aussi. Et on ose nous dire qu’il va falloir se serrer la ceinture, travailler plus pour déprimer plus, faire la chasse aux trains de vie d'allocataires pas assez chiches.
     Pour Pôle Emploi, ses sous-traitants, la CAF, les boîtes d'intérim, les professionnels de "l'insertion", les patrons, il faudrait accepter n'importe quel travail, qu'ils nous "offrent", sous peine de perdre un/e allocation/salaire de survie. Et qu’en plus nous soyons reconnaissant.

    Devrions-nous avoir honte de ne pas savoir nous vendre à n’importe quel employeur, honte de ne pas vouloir déménager pour un boulot, honte de ne pas accepter tout et n’importe quoi,
    de ne pas plier, en somme, devant la raison économique ?
    Pas de honte qui tienne. Nous avons mieux à faire.
    Enfin quoi. Voulons-nous un boulot de merde payé des miettes (... du gâteau !) ?
    Ayons le courage d'inventer ensemble la grève des chômeurs et précaires ! Car nous en avons besoin.

      Nous devons déjà réaliser un mouvement de refus ; refus de la précarisation de nos ressources, des conditions de travail, refus de notre isolement dans la (dé)responsabilisation coupable et le calcul égoïste, refus de la mise à disposition de notre temps et de nous-même aux patrons exploiteurs et à la mise en oeuvre de notre employabilité (évaluations, entretiens, coaching, stages bénévoles, démarches positives et répétées de recherches d'emploi, exploitation de nos "compétences" et de nos réseaux sociaux, ...). Car nous avons besoin de nous libérer du contrôle, et des préoccupations de survie individuelle, nous avons besoin de reprendre notre temps pour envisager une vie réappropriée.
     Si on nous juge aptes à travailler notre employabilité, à adopter la logique de l'auto-entrepreneur, alors nous pouvons tout aussi bien réapprendre un vivre-ensemble, entreprendre des gestes de réappropriation de ce dont on a besoin pour vivre et de ce que l'on décide comme étant utile, de partage de ce que nous produisons et d’intelligence collective ; nous avons beaucoup à gagner à se dégager ensemble de l'emprise déshumanisante de l'économie politique capitaliste.

    L’idée d’une “GRÈVE DES CHÔMEURS ET PRÉCAIRES" faisant son chemin, nous voyons ça ainsi :
    → d’abord se retrouver pour rompre l’isolement. Collectivement, nous pouvons résister à cette machine à broyer, et envisager plus de liberté par la solidarité.
    → s’organiser pour imposer aux institutions (PE, CAF, ...) l’arrêt des radiations, afin d’empêcher que quiconque se retrouve sans revenu.
    → affirmer qu’on n’a pas à faire sans arrêt les preuves de notre bonne volonté, qu’on n’est pas responsables du chômage ni de la précarité, qu’on en a marre d’être tout le temps évalués, dévalorisés, suspectés, culpabilisés...
    → affirmer que nous préférerions des formes coopératives, égalitaires, écologiques d’activité, où nous puissions avoir prise sur notre implication, plutôt que des boulots alimentaires plus ou moins dénués de sens voire néfastes, mal payés, sous les ordres d’un petit chef. On ne veut plus accepter n’importe quoi. On veut même pouvoir faire selon nos propres exigences individuelles et collectives.

    Précaires de toutes sortes, il est temps de se rencontrer car nous avons à faire et à défaire !
    Dans plusieurs villes des précaires et chômeurs s’organisent. À Tours, en même temps qu'à Rennes, Brest, Paris, Montreuil, etc. nous proposons lundi 3 mai, la mise en place d’espaces permettant la rencontre et l'expression, sur la base de nos préoccupations autour de la précarité et de la grève des chômeurs.

    RDV à TOURS LUNDI 3 MAI sur le site de Champ Girault à partir de 11h30, pensez au picinic !


    Notre collectif revendique des Ressources pour tous, la Gratuité des biens communs, l'Arrêt des contrôles des précaires.

     

    Collectif-Précaires de Tours

    Pour nous rencontrer

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  • LUNDI 26 AVRIL RENCONTRE : PETITS BOULOTS... MERDE, VOS DROITS !?

    Réunion thématique du Collectif-Précaires
    avec Michel Auffray, défenseur syndical au Conseil des Prudhommes


    Petits boulots... stagiaires, interimaires, apprentis, saisonniers, contrats aidés,
    auto-entreprises, temps partiels, ... Et tous les emplois de merde...

     ... vos droits ?!

    Le Lundi 26 Avril, 20h30, au pub L'Atelier (à l'étage).

    Venez-y discuter, vous informer, témoigner, envisager votre défense concernant vos schmilblicks et droits, selon votre situation de travail.

    Pour avoir des réponses claires et précises,
    transmettez vos questions à l’avance, avant le 18 avril :
    Michel Auffray : michel.auffray134@wanadoo.fr ; 06.64.32.59.47.
    Collectif-Précaires de Tours : precairestours@no-log.org ; 06.59.44.99.16.

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  • SE LOGER NE DOIT PLUS ÊTRE UN PRIVILÈGE !


      Comme chaque année, la fin mars est une période dramatique marquée par la fin de la trêve hivernale. De nombreuses personnes vivent alors dans la menace d'être d'expulsées de leur logement. L'an dernier, l'État a permis qu'une centaine de milliers de foyers soient jetés hors de leur chez-eux.

    Le Collectif-Précaires de Tours se joindra à la manifestation appelée par le DAL37, contre la fin de la trêve hivernale permettant à nouveau les expulsions locatives ; RDV :

    Samedi 13 Mars 2010, 10h, place Jean Jaurès à Tours.


    Pour que la fin de la trêve hivernale n'ait plus de sens. Pour que chacun ait sont foyer. Contre la spéculation immobilière. Mais aussi pour faire baisser la pression de la contrainte salariale. Nous revendiquons :

    - Arrêt immédiat des expulsion locatives et de squats !
    - Des vrais logements pour tous ! Avec ou sans revenu, avec ou sans papier ;

    - Pratique de la possession d'usage* et dépénalisation des squats ! Pour que la propriété ne soit pas un obstacle pour les individus de jouir d'un foyer, et dans de bonnes conditions ;
    - Intégration sans indemnisation au parc social non lucratif des locaux sans usage (autre que spéculatif) depuis au moins un an !

    - Arrêt de la politique d'hébergement d'urgence baladant les SDFs ! Au profit de solutions durables pour les individus et familles, permettant leur relogement ;
    - Gel et dégrèvement des traites locatives en vue d'une régulation des loyers et charges ! Pour que le parc locatif ne soit plus un moyen d'enrichissement ni de spéculation ;
    - Réintégration des allocations logement comme droit connexe des minimas sociaux !
    - Arrêt des suppressions d'allocation en cas de non paiement de loyer !


    * C'est-à-dire que l'usage détermine la légitime jouissance d'un bien et non la détention d'un titre de propriétaire.


      Cette année, dans le contexte de "crise", la date de la fin de la trêve hivernale est maintenue au 15 mars. Avec la prise en compte des allocations logements (entre autres) dans le calcul du maigre droit au RSA ; avec l'arrivée de près d'1 million de chômeur-ses en fin de droit (dont 600.000 sans revenus aucun de substitution) ; avec la baisse générale des ressources des travailleur-ses, on voit se renforcer une situation absurde : d’un côté de plus en plus de personnes qui ont du mal à se loger (près de 600.000 foyers en situation d’impayé), 100.000 personnes qui dorment dans les rues  (800.000 SDF), de l’autre, des loyers, des charges et l'immobilier très chers, et un nombre écrasant de logements vides (plus d'1,5 millions en France, 6.000 logements vides à Tours reconnus par le Maire).
      La multiplication du nombre de logements laissés vides permet, par effet de contrepoids (moins de logements disponibles), de garantir la flambée des loyers, et par là de multiplier les gains des propriétaires et d'assurer la spéculation immobilière.
      En 20 ans, les loyers ont doublé dans le privé, et ont augmenté de 50% dans le parc public (c'est là où ça augmente le plus ces dernières années). Le logement, avant même le fait de se nourrir, est la 1ère source de dépense des travailleur-ses (en activité ou non). Ainsi, les traites de nos logements sont aussi la première contrainte qui nous enchaîne à la logique de l'exploitation salariale (exercer n'importe quel boulot, se conduire en bon chercheur-se d'emploi, subir les conditions de travail, jouer le jeu du travailler plus pour écraser ton voisin-e, ...).

      Malgré la loi DALO et le recours individuel pour l'obtention d'un logement qu'elle fait miroiter, de nombreuses personnes sont expulsées sans relogement. La loi Boutin qui fait suite, restreint les possibilités de maintient des locataires dans leur logis. Les politiques HLM font, en fait, la part belle aux classes moyennes et organisent la marchandisation du parc. Les politiques d'urbanisme chassent des centres-villes, les logements et lieux de vie de la plèbe. La politique concernant les personnes à la rue est axée sur une gestion en flux tendu des personnes, que l'on fait transiter par l'hébergement d'urgence en guise de soupape et de bonne conscience. Le montant des allocations logement est en stagnation. Ces allocs sont soit-disant une aide financière aux locataires, mais qui "assiste" qui ? Leur croissance n'a fait qu'accompagner l'enrichissement des propriétaires quand la montée des loyers et de l'immobilier galopait. Maintenant, ces aides à la montée des loyers sont reprises en partie aux RSAstes par la CAF.
      Alors que le nombre de logements vides pèse sur le montant des loyers, les pouvoirs publics n'utilisent pas leur pouvoir de réquisition de ces locaux sans vie. Par contre, ils se satisfont des logiques de gestion par l'urgence des personnes à la rue, aussi bien que des expulsions locatives croissantes, et répriment
    les initiatives de squats. Nous refusons ces politiques qui protègent avant-tout la propriété privée. Se loger doit passer avant le droit de propriété ; que l'on soit précaire ou non, nous sommes tous concernés.

      La lutte autour des campements de tentes rouges lancés par les Enfants de Don Quichotte a conduit en 2007 à la loi Droit Au Logement Obligatoire, permettant aux mal-logé-es d'attaquer en justice l'Etat pour obtenir un logement. Mais cette mesure individualisante ne garantit rien et deux ans plus tard, les associations tiraient à nouveau la sonnette d'alarme. Pour imposer le respect de toustes et la dignité de chacun-e, il est nécessaire d'opposer aux propriétaires et à l'Etat qui expulse, un rapport de force réel et collectif.


    Il est urgent de développer concrètement la solidarité face aux expulsions locatives et à la répression des occupant-es sans-titres ou précaires (squats) !


    Il est temps d'envisager la réunion et l'organisation des locataires du parc privé ou public, des surendetté-es et des sans-bail, en comités de logement dans les quartiers où ils vivent !

    Il est temps d'envisager de mettre en oeuvre la grève de loyers, l'occupation des logements vides, d'affirmer ainsi le refus que certains ne puissent se loger sous prétextes de ne pouvoir engraisser davantage les propriétaires !


    Il ne tient qu'à nous, ensemble, d'opposer nos propres règles face à ces exploiteurs et imposer que
    le logement devienne une condition collective minimum pour chacun-e !


    Collectif-Précaires de Tours

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  • Le procès est le 9 mars (9h30), et toujours pas de proposition de relogement en provenance de la mairie...
    Pour soutenir ce lieu d'expérience, de fabrication et de partage... Signez et faites circuler la pétition exigeant le relogement de la Cip-Idf (déjà plus de 3000 signatures) :

    Nous avons besoin de lieux pour habiter le monde : http://soutien-cipidf.toile-libre.org/

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  • FACE À QUELQUES USAGERS ARMÉS DE TRACTS POUR S'ADRESSER À LEURS CONGÉNÈRES,

    LA CAF DE TOURS RECOURT À LA FORCE PUBLIQUE !


    Le Vendredi 6 Février, une poignée d'usagers de la CAF sont revenus distribuer des tracts à leurs congénères qui attendaient patiemment leur tour à l'accueil de la CAF. Cette fois, les membres du collectif-précaires se doutaient qu'ils n'allaient pas être les bienvenus aux yeux de la direction. Jusqu'alors tolérés, 2 membres du Collectif Précaires s'étaient vus empêchés dernièrement de distribuer des tracts dans les locaux d'accueil de la CAF de Tours. C'EST POURQUOI NOUS SOMMES REVENUS AVEC UN TRACT DE PROTESTATION, ATTENDANT SANS ILLUSION UN RETOUR SUR LEUR NOUVELLE ATTITUDE.


    En effet, malgré des tergiversations pour que nous renoncions de nous-mêmes à fréquenter le hall d'accueil de la CAF, la direction a pris le parti de faire appel à la force publique pour empêcher les usagers que nous sommes d'échanger avec nos alter-ego dans ses locaux.


    C'est là aussi ce que nous dénonçons. La CAF n'est qu'un ersatz de service public. Si chaque CAF brasse plusieurs millions d'euros issus essentiellement des cotisations sociales, si les CAF ont donc en charge une richesse commune, elles sont régies par le droit privé. Ce ne sont pas des "administrations" mais des "organisations de droit privé ayant une délégation de service public". En conséquence les directions sont en droit, sous condition de mettre en oeuvre leur mission, de mettre dehors qui elles veulent (... mais il n'y a là aucune obligation...). NOUS DÉNONCONS CET ÉTAT DE FAIT QUI CONSIDÈRE LES USAGERS COMME DES ÉTRANGERS DANS LEUR CAF, DONT LA PRÉSENCE EST FINALEMENT UN SURSIS ; des usagers tolérés seulement dans la mesure où ils sont reconnus comme des numéros, isolés et livrés à une organisation floue, devant attendre avec réserve, en silence et surtout sans échange un peu durable avec leurs pairs.

    EN TANT QU'USAGERS, NOUS AFFIRMONS LÉGITIME NOTRE PRÉSENCE ET DIFFUSION DE TRACTS DANS CES LOCAUX, ce qui n'était jusqu'alors pas considéré comme une nuisance.

     

    Récit pittoresque d'une réception par la direction de la CAF 37 d'usagers organisés...

     Les signes de bienvenue étaient visibles dès l'abord du centre administratif Champ Girault, truffé de flics présents dans et hors locaux : renseignement-Bivp, bleusaille, saladière.

    Tout ça pour une simple diffusion de tracts !
     
     Dans ce décor, la diffusion commence dehors. Nous sommes une poignée, entrant l'accueil d'la CAF et, y sont déjà des flics de la Bivp. Les usagers n'étaient pas si nombreux pour une fin de matinée. Nous diffusons plusieurs tracts avant que la direction n'arrive (deux chefs plus un vigile). La direction de la CAF tente difficilement d'empêcher notre diffusion ; nous sommes plus nombreux, et les usagers regardent la scène avec étonnement, plutôt en sympathie avec leurs alter-ego.

     Le face à face durera près de 20 minutes. Ca arrangerait beaucoup la direction que l'on renonce de nous-même, discrètement, à toute diffusion dans "ses" locaux. On leur dit que ça ne peut être notre décision, que c'est à eux d'assumer leur choix politique de mettre dehors les usagers organisés venant distribuer des tracts ; devant ses propres choix, la direction est un temps dans l'embarras.

     À notre volonté de continuer nos diffusion à l'accueil (c'est mieux pour discuter notamment pendant l'attente, on voit ce qui se passe etc.), on nous dit sans rire que la distribution perturbe l'activité de la CAF (mais pas les gesticulations de la CAF pour nous en empêcher) ; ça tourne parfois au cocasse. Ainsi, dès son arrivée, Charlotte Hubert-Boyer directrice-adjointe, nous propose des solutions concrètes : "vous n'avez qu'à aller vous plaindre à votre député", "écrivez à Martin Hirsch si vous n'êtes pas contents !". La dame est d'ailleurs très attachée à sa CAF : "ici j'affiche MES tracts". Elle complimente même le travail de ses subalternes ! On ne manque pas de souligner la chose haut et fort, pour que les guichetiers en plein travail en profitent, ça ne doit pas arriver souvent… À nos interrogations sur qui perturbe qui, puisque nos diffs n'avaient occasionné aucune perturbation jusqu'à ce qu'on nous en empêche, la directrice-adjointe lâche agacée : "je perturbe, parce que... Vous perturbez !". La direction se met presque à notre place : "C'est quoi votre problème? Vous ne voulez pas diffuser dehors parce que vous avez peur d'avoir froid ?!" Réponse : "Bah Oui !" dit-on en chœur "DEHORS !!!" réplique-t-elle. "Dehors ou je passe à la vitesse supérieure" nous lui expliquons "Mais les gens attendent, autant qu'ils lisent un tract on ne vous empêche pas de travailler !" - "Dehors !".

     La directrice-adjointe de la CAF se décide finalement à faire appel aux cognes pour nous mettre dehors. Nous n'attendons pas les hypothétiques sommations ! Une fois assurés de leur intervention et alors qu'une dizaine de pandores enfilent leurs gants (signe imminent d'intervention), nous sommes bien contents de les esquiver (ainsi que d'éventuelles gardes-à-vues), en prenant une porte dérobée.

     

    NOUS NOUS INTERROGEONS SUR LE REVIREMENT D'ATTITUDE DE LA CAF, qui jusqu'alors ne s'était pas opposée à nos simples distributions de tracts dans l'espace d'accueil qui se passaient d'ailleurs sans incident. Y-a-t-il eu de nouvelles directives ? À cette question il n'y a eu ni réponse, ni démenti.


    Pour nous cette mise à la porte n'est pas acceptable car elle entrave :

    - L'EXPRESSION ET L'INFORMATION DES USAGERS

    - LE DROIT DE REGARD SUR LES PRATIQUES ADMINISTRATIVES

    - LES POSSIBLITÉS D'ORGANISATION DES USAGERS DE LA CAF.

    MANIFESTEMENT, LA CAF CRAINT QUE LES USAGERS NE SE RETROUVENT PLUS SEULS face à ses guichets, ses contrôles, ses dédales, ses inquisitions mais aussi ses manquements, ses lenteurs et ses légèretés.


    USAGERS DE LA CAF, PRÉCAIRES, BRISONS L'ISOLEMENT, REGROUPONS-NOUS !

    ÉMANCIPONS-NOUS !

    DES RESSOURCES POUR TOUS !

    ARRÊT DES CONTRÔLES !



    Collectif-précaires de Tours

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  • Dernièrement, 2 membres du Collectif Précaires se sont vus empêchés de distribuer des tracts dans les locaux d'accueil de la CAF de Tours, par le vigile et sa responsable. C'est dans ces petites choses que commence la répression face à des précaires, qui ont décidé de ne plus être seuls face aux problèmes qu'ils rencontrent.

    Tract diffusé lors de l'intervention du Collectif-Précaires en protestation de la nouvelle attitude de la CAF de Tours.

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  • Nous sommes dans ce collectif parce que nous en avons marre de la galère, marre de l'isolement. Aussi, nous voulons agir collectivement et exercer notre solidarité. Si vous avez des problèmes n'hésitez pas à nous contacter. Ensemble on est plus fort !

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  • Prime de 500 €
    Précaires, Étudiants, Retraités et Allocataires AER API ASS ATA RSA.. :
    Vous ne l’obtiendrez pas sans la demander

    Connaître les conditions pour en bénéficier, sans être nécessairement inscrit à Pôle Emploi...
    Valable pour des emplois "involontairement perdus" avant le 30 mars 2010, et pour une petite quantité de travail horaire.

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  • VENDREDI 15 JANVIER
    SOIRÉE dès 19H
    de précaires, par des précaires
    Discussions-Débats,
    Pot-au-feu (chilien !)/Potée, Musique, Danse, Fête

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  • VENDREDI 11 DÉCEMBRE, AGITATION AUX ASSEDICS-FANTÔMES !


    Quand une simple diffusion de tracts conduit des chômeurs à faire effectuer l'accueil des ex-Assedics (Pôle Emploi) par la personne du directeur.

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  • Le lundi 30 novembre, des membres du collectif-précaires de Tours sont intervenus à la CAF. Ils ont PERMIS DE DÉBLOQUER LA SITUATION en moins de 24h, d'une membre du collectif. Sa demande de RSA restait bloquée depuis 1 mois sans qu'elle ne touche son dû ; elle a par contre eu le temps d'être sommée de justifier plusieurs fois sa situation, avec même des menaces de suppressions de "prestations"  si elle ne répondait pas illico.

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  • Le RSA c'est un droit ?

    Des ressources pour tous !
    Stop aux blocages de dossiers !
    Marre des contrôles !


    Aujourd'hui, nous venons dire notre ras le bol des petitesses administratives qui nous bouffent jusqu'à nos revenus qui ne tombent pas.

    Se retrouver sans ressource ou être menacé de l'être, ce n'est pas une vie.
    Devoir sans cesse se justifier auprès des agents et administrations, ce n'est pas une vie.

    Tract diffusé en Novembre 2009 lors d'une intervention à la CAF pour débloquer un dossier RSA.

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  • Lutte pour la lutte


    Pourquoi se dire "précaires" ?  Ou pas ? Pourquoi ?  Qu'est-ce que cela implique ?


     

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  • NI GAGNANT-ES NI PERDANT-ES !

    Non aux "foulées de l’emploi" !

    Refoulé-es de l’emploi, solidarisons-nous contre leur compétition !


    La Direction du Travail veut faire courir plus encore les chômeur-ses.
    Cette initiative de la DDTEFP, lourde d'idéologie néo-libérale, dénommée "les Foulées de l’Emploi" consiste à... faire courir 20 chômeur-ses aux 10 et 20 km de Tours, le dimanche 27 septembre 2009. Bien sûr ces candidat-es sont spécialement encadré-es et entraîné-es pour leur course, aussi bien sportive que professionnelle.
    Jusqu’où, sous prétexte d’efforts à faire, serons-nous prêt-es à tordre nos existences de façons humiliantes pour d’éventuels pécules ?

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