• VENDREDI 15 JANVIER
    SOIRÉE dès 19H
    de précaires, par des précaires

    1 rue de la Bazoche, derrière la cathédrale de Tours
    Prix Libre


    Discussions-Débats,
    Pot-au-feu (chilien !)/Potée, Musique, Danse, Fête


    Bienvenus :
    Boissons, Desserts, Musiques, Instruments de musique,
    Ouverture, Bonne humeur, ...
    Dès 15h, vous pouvez venir participer à la préparation de la popote et de la salle.


    Lutte pour la lutte



    Pourquoi cette soirée ?

    Nous  pensons être nombreux à vivre des situations de précarités mais nous nous trouvons encore trop souvent isolés face à ça.

    Le Collectif-Précaires a eu donc envie de proposer un moment où on pourrait se retrouver ensemble de façon conviviale. Car nous aussi voulons pouvoir effectivement nous réunir, de façon autonome, dans des espaces libres, appropriés et accessibles.

    Rompons l'isolement, provoquons le décloisonnement, rencontrons-nous, partageons !


    Lutte pour la lutte



    Pour tout contact :
    Collectif-précaires de Tours

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  • Prime de 500 €
    Précaires, Étudiants, Retraités et Allocataires AER API ASS ATA RSA.. :
    Vous ne l’obtiendrez pas sans la demander


    Le décret du 27 mars dernier instaure une prime de 500 euros pour tout salarié ayant involontairement perdu son emploi qu’il soit inscrit ou non à Pôle Emploi.


    Public concerné :

    - Les salariés ayant involontairement perdu leur emploi (les démissionnaires sont exclus ainsi que les travailleurs à temps partiel qui cumulent plusieurs cdd et qui en auraient perdu un).
    - Le chômage doit être total et non indemnisé par Pôle Emploi en ARE (allocation de retour à l’emploi).
    - Les retraités (cette prime peut se cumuler avec la pension de retraite).
    - Les artistes et techniciens du cinéma, de l’audiovisuel et du spectacle vivant bénéficiaires de l’allocation du fonds de professionnalisation et de solidarité.
    - Les bénéficiaires de l’ASS (allocation spécifique de solidarité), de l’ATA (allocation temporaire d’attente) et de l’AER (allocation équivalent retraite). Les bénéficiaires du RMI et du RSA.


    Conditions d’attribution :

    Justifier d’une activité salariée supérieure ou égale à 305 heures et inférieure à 610 heures au cours des 28 mois précédant la fin du contrat pour les moins de 50 ans, et au cours des 36 mois pour les plus de 50 ans.
    Exemple : Je signe un CDD d’un mois en juillet 2009 (animateur centre aéré temps plein = 150 heures environ). Ce contrat se termine le 31/07/09. Il manque donc 155 heures pour percevoir la prime. Il faut donc remonter 28 mois en arrière (= avril 2007). Si vous avez travaillé durant cette période (ex : inventaires, vendanges, centre aérés) et que vous justifiez de 305 heures cumulées d’activité, vous avez droit à cette prime. Tous à vos calculettes !!!
    - Avoir perdu involontairement son emploi (fin de CDD et d’intérim) entre le 01/04/2009 et le 31/03/2010.
    - Ne pas avoir droit à l’ARE (allocation de retour à l’emploi versée par l’ex-Assedic), si vous avez un doute suite à un rejet d’indemnisation, par téléphone, demandez que l’on vous adresse un dossier de demande d’indemnisation afin que l’étude de vos droits se fasse sur dossier papier : c’est plus sûr !
    - Etre apte à l’emploi et résider sur le territoire national.
    - Faire la demande à un Pôle emploi dans les 6 mois suivant la fin du dernier contrat de travail (demandez le formulaire intitulé « demande de prime exceptionnelle pour certains salariés privés d’emploi »).


    Si vous remplissez les conditions pour obtenir cette prime, et que Pôle Emploi fait la sourde oreille, n’hésitez pas à vous faire accompagner par des proches. Vous en avez le droit ! En cas de difficultés répétées n’hésitez pas à nous contacter. Au-delà de cette information, nous voulons des ressources pour tous !



    Collectif-précaires de Tours

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  • VENDREDI 11 DÉCEMBRE, AGITATION AUX ASSEDICS-FANTÔMES !


    Quand une simple diffusion de tracts conduit des chômeurs à faire effectuer l'accueil des ex-Assedics (Pôle Emploi) par la personne du directeur.


    Des membres du collectif-précaires effectuaient leur habituelle diffusion de tracts vendredi dernier au centre administratif de Champ-Giraud. En faisant leur tour au site des ex-Assedics de Pôle Emploi, ils y ont rencontré des chômeurs pas contents qu'on les fasse lanterner.


    En effet, les membres du collectif avaient distribué leur tract à la dizaine de personnes qui faisait déjà la queue à l'accueil des ex-Assedics de Pôle Emploi. Un homme leur ayant fait part de son agacement (après avoir fait le 3949 on lui a dit de se déplacer à l'agence suite à une erreur de pôle-emploi dans son dossier, mais il craint de ne pas être reçu), le collectif attend pour veiller à ce qu'il soit bien reçu.

    Mais l'attente se prolonge, et tout le monde se rend compte que cela fait de longues minutes que la dame assurant l'accueil s'est volatilisée. Près de 20 minutes passent et toujours personne à l'accueil ; la file d'attente, elle, par contre a doublé ! Le mécontentement et l'interrogation dénouent un peu les langues.

    Encore une fois, on fait lanterner les chômeurs comme s'ils ne devaient faire que ça de leur vie. Quand est-ce que quelqu'un va revenir à l'accueil ? Aura-t-on finalement le temps de passer ? Et d'ailleurs comment se fait-il qu'il n'y a personne pour accueillir les gens qui arrivent ?! Tout ça sans explication. C'est à se demander...


    LES EX-ASSEDICS PEUVENT-ILS ÊTRE FERMÉS TOUT EN ÉTANT OUVERTS ?


    Des membres du collectif et des usagers décident alors d'aller à la recherche de conseillers ; on se promène dans les bureaux, on se rend compte que tous sont vides !

    Ou presque ; on tombe d'abord sur une conseillère qui reçoit la dernière usagère qui a vu quelqu'un en face d'elle à l'accueil. On lui demande comment cette situation est possible. Elle nous dit qu'il faut patienter, que c'est difficile pour eux, qu'ils ne sont que deux à travailler ce midi...! On lui fait remarquer que pour les chômeurs, au moins, cette situation n'est pas acceptable.

    Les locaux sont effectivement déserts de conseillers. Mais alors, les ex-Assedics sont-ils ouverts ou fermés ? Pôle-Emploi fait-il semblant d'être ouvert ?

    Au fond d'un autre bureau, on croise un autre salarié affairé dans des paperasses ; seule réponse, "désolé". Pouf, plus loin on tombe sur une dame, en discussion avec le salarié désolé (qui du coup a fait preuve de réactivité). Cette dame s'avère être directrice-adjointe. On la fait venir dans la salle d'accueil, pour  admirer la foule présente.

    Après un "je reviens", elle nous revient avec le "directeur" (de quoi, ça on ne saura pas). Le directeur, es-communication, se trouve alors face à la vingtaine de personnes, agacée mais guère agressive. On lui demande tout de même des explications.

    On obtient alors, enfin, la raison de ce (non-)traitement ; ils sont en pleine réorganisation ! On lui fait remarquer que de toutes façons ils ne peuvent pas faire semblant d'être ouverts, que la situation n'est pas acceptable.


    C'est ainsi que, environ 45 minutes après la disparition de la conseillère à l'accueil, le directeur es-communication à pris sa place derrière le guichet pour recevoir les chômeurs, en plus d'un autre salarié qu'il a fait venir (sorti d'on ne sait où).

    Les membres du collectif-précraires quittent les lieux quelques minutes après, satisfaits d'avoir suscité de l'échange et de la concertation entre chômeurs, un début de réaction collective et porté ainsi un petit coup à la méprise administrative.


    FAISONS PLOYER PÔLE EMPLOI !
    ACCÈS DIRECT ET CHOISI AUX CONSEILLERS, SUPRESSION DU 3949, STOP AUX CONTRÔLES, DES RESSOURCES POUR TOUS !



    Collectif-Précaires de Tours

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  • - Le VERSEMENT DES DROITS RSA est à considérer à partir de la DATE D'OUVERTURE de la demande de RSA (le jour où on va retirer le formulaire sur lequel l'administration met son tampon avec la date) et non pas à la date de dépôt du dossier complet (et encore moins de la date de validation du dossier).

    - Le formulaire de demande de RSA avec les PIÈCES déjà DEMANDÉES dedans, suffit pour instruire le dossier. Pour l'évaluation du montant des droits (et donc ce qu'il y a à déclarer), il est quand même préférable de voir ça avec les pièces (bulletins de salaire des 3 derniers mois précédant l'ouverture de la demande) et un agent, car il y a des subtilités techniques. Toute demande ultérieures de pièces ne servent pas à l'instruction du dossier de demande RSA, mais sont des contrôles, et ne doivent pas bloquer L'OUVERTURE DES DROITS.

    - L'AVIS D'IMPOSITION, depuis cette année, n'est pas une pièce qui devrait être encore demandée, puisque les impôts et les administrations partagent désormais ces informations.


    - Le traitement d'un dossier de demande RSA : Dans le cas présent, le dossier n'avait pas à être bloqué, toutes les données étaient réunies. Manquait plus qu'à le traiter plutôt que de demander d'autres pièces. Pour cela, le dossier doit être instruit par le technicien puis passer à la comptablilité qui finit de le valider. Ensuite c'est aux banques d'exécuter le versement. L'instruction par le technicien se fait souvent en 15 jours après réception du dossier complété ; ici le technicien qui nous a reçu l'a traité l'après-midi même de notre visite. La comptabilité souvent prend ensuite 2-3 jours de vérifications ; mais parfois la compta fait une validation implicite et le dossier passe cette étape en quelques heures. C'est ce qui s'est passé pour ce dossier, qui a mis à peine 24h entre l'entrevue avec le technicien et la validation par la CAF. Ensuite selon les banques, le versement est plus ou moins long, entre quelques heures et quelques jours.


    - Qualité des diverses informations sur le compte personnel du site web de la CAF : Les données présentes ne sont pas forcément en accord avec la situation au moment de la consultation. Les informations sont actualisées avec souvent beaucoup de retard et de façon peu rigoureuse ; ça peut aider mais ne pas s'y fier.


    Collectif-Précaires de Tours

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  • Le lundi 30 novembre, des membres du collectif-précaires de Tours sont intervenus à la CAF. Ils ont PERMIS DE DÉBLOQUER LA SITUATION d'une membre du collectif. Sa demande de RSA restait bloquée depuis 1 mois sans qu'elle ne touche son dû ; elle a par contre eu le temps d'être sommée de justifier plusieurs fois sa situation, avec même des menaces de suppressions de "prestations"  si elle ne répondait pas illico.


    À PLUSIEURS, ne serait-ce qu'à trois, LA SITUATION CHANGE. Notre intervention collective a permis une confrontation moins inégale entre le technicien et l'allocataire. Là, plus de sentiment d'être isolé face à un interlocuteur évanescent, et notre parole n'est plus sans effet.
    Le technicien qui nous reçoit tous les trois, a repris à sa charge le dossier, fera preuve d'un suivi particulièrement attentif, et le dossier qui traînait depuis plusieurs semaines, sera réglé par la CAF en MOINS DE 24H ! (L'allocataire ayant eu une confirmation des versements par la CAF, mais elle a reçu le versement par la banque 3 jours après...)

    Nous avons entamé même un ÉCHANGE sur l'affaire et les méandres administratifs. Après une réévaluation des droits, l'agent nous éclaire aussi sur quelques points obscurs et répond à nos questions, on lui fait part de notre point de vue. L'agent nous affirme en substance que CE DOSSIER N'A PAS DE RAISON D'ÊTRE BLOQUÉ, que de son point de vue de technicien, LA DEMANDE ULTÉRIEURE DE PIÈCES ÉTAIT SANS FONDEMENT (dont des informations qu'ils ont déjà). Ainsi nous savons que des agents usent de zèle au détriment des usagers, pratiques qui ajoutent et profitent du flou qui entourent les procédures.

    Ce que nous défendons, nous le défendons pour tous.

    C'est pourquoi NOUS DÉNONCONS les blocages de dossiers, le zèle de certains agents, le flou dans lequel sont baladés les usagers quant aux exigences et droits, les pratiques visant à décourager les ayant-droits, les contrôles, les menaces, et surtout les pratiques qui privent de nombreuses personnes de leurs ressources !

    C'EST POURQUOI NOUS INCITONS LES ALLOCATAIRES DE LA CAF ET AUTRES PRÉCAIRES À NE PAS RESTER ISOLÉS ET À SE MANIFESTER POUR PORTER UN COUP À DES SITUATIONS QU'IL EST TEMPS D'ARRÊTER D'ACCEPTER.


    Collectif-Précaires de Tours



    Infos subsidiaires :

    - Le VERSEMENT DES DROITS RSA est à considérer à partir de la DATE D'OUVERTURE de la demande de RSA (le jour où on va retirer le formulaire sur lequel l'administration met son tampon avec la date) et non pas à la date de dépôt du dossier complet (et encore moins de la date de validation du dossier).

    - Le formulaire de demande de RSA avec les PIÈCES déjà DEMANDÉES dedans, suffit pour instruire le dossier. Pour l'évaluation du montant des droits (et donc ce qu'il y a à déclarer), il est quand même préférable de voir ça avec les pièces (bulletins de salaire des 3 derniers mois précédant l'ouverture de la demande) et un agent, car il y a des subtilités techniques. Toute demande ultérieures de pièces ne servent pas à l'instruction du dossier de demande RSA, mais sont des contrôles, et ne doivent pas bloquer L'OUVERTURE DES DROITS.

    - L'AVIS D'IMPOSITION, depuis cette année, n'est pas une pièce qui devrait être encore demandée, puisque les impôts et les administrations partagent désormais ces informations.

    - Qualité des informations sur le compte personnel du site web de la CAF : Les données présentes ne sont pas forcément en accord avec la situation au moment de la consultation. Les informations sont actualisées avec souvent beaucoup de retard et de façon peu rigoureuse ; ça peut aider mais ne pas s'y fier.

    - Le traitement d'un dossier de demande RSA : Dans le cas présent, le dossier n'avait pas à être bloqué, toutes les données étaient réunies. Manquait plus qu'à le traiter plutôt que de demander d'autres pièces. Pour cela, le dossier doit être instruit par le technicien puis passer à la comptablilité qui finit de le valider. Ensuite c'est aux banques d'exécuter le versement. L'instruction par le technicien se fait souvent en 15 jours après réception du dossier complété ; ici le technicien qui nous a reçu l'a traité l'après-midi même de notre visite. La comptabilité souvent prend ensuite 2-3 jours de vérifications ; mais parfois la compta fait une validation implicite et le dossier passe cette étape en quelques heures. C'est ce qui s'est passé pour ce dossier, qui a mis à peine 24h entre l'entrevue avec le technicien et la validation par la CAF. Ensuite selon les banques, le versement est plus ou moins long, entre quelques heures et quelques jours.

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